《Pousse au milieu des cactus， ma rancoeur》歌词

[00:05:22] "Je suis un créancier très patient

[00:05:22] Quand l’échéance est venue, je me fais payer quoi qu’il arrive."

[00:05:22] Merde, je conte mon vécu comme une pluie de coups

[00:05:22] Enfance, prise de cours

[00:05:22] Un de ces jours où ma mère n’avait plus de sous

[00:05:22] Mon rap nait dans la dèche, flèche dans la fraiche boue et

[00:05:22] Je me suis juré d’être preum's, pas derch'

[00:05:22] J’en veux au monde entier

[00:05:22] Entend qui marche sur mon sentier

[00:05:22] Enfanté dans l'amour, mes sentiments sont confus

[00:05:22] Confluent dans le lit de mes rêves d’une pièce exigüe

[00:05:22] Ma salive est empoisonnée

[00:05:22] Mes larmes sont de la cigüe

[00:05:22] Le ventre vide

[00:05:22] À pousser quelques notes faméliques hors de mon lexique

[00:05:22] J’évoque une existence pathétique

[00:05:22] Dix balles en poches par mois, dis-moi, c’est ridicule

[00:05:22] Tout comme taffer comme un clebs pour un bosse qui t’encule

[00:05:22] Je dépeins les bons moments, les mauvais moments

[00:05:22] Comment faire autrement

[00:05:22] Sinon mater l’avenir par un dormant

[00:05:22] Endormi par la lassitude

[00:05:22] Amère, ses sons sombres

[00:05:22] Habitué à vivre les chèques

[00:05:22] Mon verbe est sombre

[00:05:22] Petit poussé dans la jungle des ogres

[00:05:22] Arborant keffieh, jeans, baskets, sac de mots tuméfiés

[00:05:22] Méfie-toi, la mauvaise carte guette à chaque coin de rue

[00:05:22] Jette un regard sur le passé

[00:05:22] Collé, comprends ton avenir, tu comptes sur les autres

[00:05:22] Tu sèmes cacahuète

[00:05:22] C’est déjà si dur de grandir au Far West

[00:05:22] A l’Ouest, rien de nouveau

[00:05:22] Sinon ma face de rat dans les clips

[00:05:22] Je pète toujours pareil dans mon slip

[00:05:22] Comprends-moi bien

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Je finis toujours le travail pour lequel on me paie

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Quand je cherche quelqu’un, je le trouve toujours

[00:05:22] "Regarde-moi ce cochon de Sentenza:

[00:05:22] Lui au moins il a su se placer

[00:05:22] Tout de même, il aurait pas oublié les copains ?"

[00:05:22] "T’en fais pas, je ne les oublie pas les copains

[00:05:22] Surtout quand les amis viennent de si loin

[00:05:22] Et qu’ils ont tant de choses à me raconter."

[00:05:22] Tant de raisons de vivre vite

[00:05:22] Je sais, c’est pas une excuse, mais les tentations fusent

[00:05:22] Fusil dans le coffre, j’offre ma jeunesse à la légende

[00:05:22] Pas celle des livres, mais celle des blocks

[00:05:22] Ce qu’on a versé pour mes potes

[00:05:22] Dans le no man's land, les frères, on va où

[00:05:22] Elles sont loin les petites

[00:05:22] Couchées dans les champs de spigaous là où le barde frappe

[00:05:22] Et moi je fais le barbe, un juke barge

[00:05:22] Chasse de ma mémoire tant de flashs hard

[00:05:22] La pitié m’écoeure

[00:05:22] Je me reconnais plus dans mes actes

[00:05:22] C’est pas la faute à l’autre, ou à l’autre

[00:05:22] Mec, je jacte dans mon dialecte

[00:05:22] Sans toucher ni tact

[00:05:22] Chill est nada

[00:05:22] Du premier texte, ma pierre

[00:05:22] Je déclenche une intifada

[00:05:22] Simple personne, je fais confiance à personne

[00:05:22] Cherche pas la star dans ma face, mon nom est personne

[00:05:22] Appelle-moi Paisano si ça te chante

[00:05:22] Venge-toi si ça te tente

[00:05:22] Bave sur mon nom si ça te hante, idiot

[00:05:22] Les équivoques débutèrent ainsi

[00:05:22] De simples malentendus en absences

[00:05:22] On s’étonnait de plus me voir dans la rue

[00:05:22] Mais j’étais chez moi

[00:05:22] A bosser les rythmes, les rimes, les mélodies

[00:05:22] L’amour allait toujours vers mes amis

[00:05:22] C’est trop con, la vie est ainsi faite

[00:05:22] Dire qu’ils n’auront jamais su que c’était à eux

[00:05:22] Que je pensais quand j’écrivais

[00:05:22] Aujourd’hui, je vois les potes qui ont compris

[00:05:22] Ceux qui flippaient, ils sont partis

[00:05:22] La bouche pleine, criant que l’argent m’avait changé

[00:05:22] Pleins de préjugés

[00:05:22] Je crois qu’ils voulaient vraiment se venger

[00:05:22] Les choses changent et ne peuvent plus s’arranger

[00:05:22] Et tes propres frères deviennent étrangers

[00:05:22] C’est comme ça

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Je finis toujours le travail pour lequel on me paie

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Pousse au milieu des cactus, ma rancœur

[00:05:22] Sentenza

[00:05:22] Quand je cherche quelqu’un, je le trouve toujours

[00:05:22] "Sentenza, voilà les 500 dollars qui te reviennent."

[00:05:22] "Mais l’ennui, c’est que moi

[00:05:22] Je finis toujours le travail pour lequel on me paie..."