《La ballade du mois d’Aot 95(Bonus Track)》歌词

[00:00:00] La ballade du mois d'Août 95 (Bonus Track) - Christophe Maé

[00:00:01] Written by：Charlelie Couture

[00:00:15] On a loué une maison pas très loin d'avignon

[00:00:18] À un vieux polonais qui cherchait une mine d'or

[00:00:23] Il faisait bon dès l'aurore

[00:00:25] À regarder le ciel dans un fauteuil en toile

[00:00:30] Et les poules imbéciles et le coq d'opéra

[00:00:34] Quand le café était prêt une fenêtre s'ouvrait

[00:00:38] Et la mère bonne humeur commentait un de ses rêves

[00:00:43] J'ai les pieds gelés mais je me souviens du mois d'août 95

[00:00:52] Et tu tissais un gilet comme un stage d'artisan

[00:00:56] En maillot de bain du soir au matin

[00:00:59] Tes frangins faisaient des sprints à vélo sur une route déserte

[00:01:06] On allait chercher du fromage de chèvre frais

[00:01:10] Dans la ferme du haut

[00:01:13] Sur les chaises du jardin

[00:01:15] Le père barbu chauve pensait à picasso

[00:01:20] La piscine était loin mais ça faisait du bien

[00:01:23] Quand on arrivait quand on arrivait

[00:01:29] On buvait du pastis comme si c'était de l'eau

[00:01:35] Tu voulais que je reste

[00:01:37] Tu voulais que je t'enlève

[00:01:39] Comme un premier amour

[00:01:43] On jouait à la pétanque comme des amateurs

[00:01:50] Et y a guère qu'un amateur pour cent mille navigateurs

[00:01:54] Un seul conteur pour cent mille baratineur

[00:01:58] Des crampes dans le cou les yeux qui me piquent

[00:02:03] Mais je me souviens

[00:02:35] On écoutait le mistral souffler sur la plaine

[00:02:38] On faisait l'amour sur le toit en regardant les étoiles

[00:02:42] Y avait rien à gagner les journées passaient tout était simple

[00:02:49] On ne croyait plus en rien en rien d'autre qu'à l'instant

[00:02:53] Et ça jouait de la musique sur tous les sentiments

[00:02:57] Pas d'intrigues de village pas d'ambition

[00:03:01] Juste une manière de vivre

[00:03:04] Une manière d'être

[00:03:07] Oui je me souviens je me souviens

[00:03:12] Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu

[00:03:19] Quelques grains oxydés sur de la paraffine

[00:03:23] Et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière

[00:03:30] Les jours de pluie