《Autoroutes jeudi d’automne (Live)》歌词

[00:03:53] Elle m'envoie des cartes postales de son asile,

[00:03:53] M'annon莽ant la nouvelle de son dernier combat.

[00:03:53] Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile

[00:03:53] Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica

[00:03:53] Et moi je lis ses lettres le soir dans la temp锚te,

[00:03:53] En buvant des caf茅s dans les stations-service

[00:03:53] Et je calcule en moi le poids de sa d茅faite

[00:03:53] Et je mesure le temps qui nous apoplexie

[00:03:53] Et je me dis "stop!"

[00:03:53] Mais je remonte mon col, j'appuie sur le starter

[00:03:53] Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs...

[00:03:53] Et je croise des vieillards qui font la sentinelle

[00:03:53] Et me demandent si j'ai pas des cachous pour la nuit.

[00:03:53] Je balance mes buvards et tire sur la ficelle

[00:03:53] Pour appeler le d茅ment qui inventa l'ennui

[00:03:53] Et je prom猫ne son masque au fond de mes sacoches

[00:03:53] Avec le n茅gatif de nos photos futures.

[00:03:53] Je mendie l'oxyg猫ne aux sorties des cinoches

[00:03:53] Et je vends des compresseurs 脿 mes ladies-bromure

[00:03:53] Et je me dis "stop!"

[00:03:53] Mais je remonte mon col, j'appuie sur le starter

[00:03:53] Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs...

[00:03:53] Il est bient么t minuit mais je fais beaucoup plus jeune.

[00:03:53] Je piaffe et m'impatiente au fond des starting-blocks.

[00:03:53] Je m'arr锚te pour mater mes corbeaux qui d茅jeunent

[00:03:53] Et mes fleurs qui se tordent sous les 茅lectrochocs

[00:03:53] Et j'imagine le rire de toutes nos cellules mortes

[00:03:53] Quand on se tape la bascule en gommant nos ann茅es.

[00:03:53] J'ai gard茅 mon turbo pour d茅foncer les portes

[00:03:53] Mais parfois il me reste que les violons pour pleurer

[00:03:53] Et je me dis "stop!"

[00:03:53] Mais je remonte mon col, j'appuie sur le starter

[00:03:53] Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs...